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Château Montmorency
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Historique

Du Château fort, élevé sur une motte artificielle au Moyen-Age par Robert 1er de Montigni, demeure aujourd'hui un bel ensemble en grès qui a été classé monument historique en mars 1929. Celui-ci est composé d'une porte en arc brisé flanquée de deux tours en U, édifiées au XIIIè siècle. Elle furent surélevées au XVIè siècle d'un étage en brique et percées d'une fenêtre à colonnette afin d'y aménager des colombiers.

Cette entrée était défendue par des vantaux et une herse, dont les rainures sont encore visibles, ainsi que par un assommoir. Vous pouvez observer ce trou percé dans la voûte du couloir d'entrée et imaginer qu'autrefois les défenseurs du château pouvaient y laisser tomber divers projectiles sur les assiallants : pierres, eau bouillante, chaux vive liquide...

Au fil des siècles et des circonstances, le château a subi des travaux pour renforcer son caractère défensif jusqu'à ce qu'il soit en partie ravagé durant la Guerre de Cent Ans (entre 1337 et 1453). Il sera ensuite reconstruit mais deviendra davantage une demeure seigneuriale qu'un ouvrage militaire. 

 

Divers propriétaires à travers les siècles

L'édifice reste dans le giron de ces fondateurs, les Montigni, jusqu'à la mort de Robert VII à Azincourt en 1415 puis passe dans celui des familles Hornes et Montmorency. Le roi d'Espagne, Philippe II, le confisque en 1570 à Floris de Montmorency et le restitue en 1598 lors de la Pacification de Gand à sa soeur Eléonore. L'héritage de Floris est disputé et le château est finalement vendu à Marguerite de Lalaing qui en fait don en 1626 aux chanoinesses de Berlaymont dont elle fonda le chapitre à Bruxelles. Ces dames se virent à leur tour confisquer leur bien en 1789 pendant la période révolutionnaire.

La famille Dovillers en devient propriétaire en 1793. Converti en exploitation agricole, le domaine est ensuite racheté par les Houillères du Nord-Pas de Calais en 1945. Elles y installent leur service vétérinaire pour les chevaux de traction, utilisés au fond.

Le Syndicat Intercommunal d'AIde à l'Enfance Inadaptée (SICAEI), qui y installe un Etablissement et Service d'AIde par le Travail (ESAT). Celui-ci est aujourd'hui dirigé par Patrick PENEL et accueille 60 travailleurs handicapés. Cet organisme médico-social permet aux employés d'exercer une activité professionnelle dans un environnement privilégié au sein duquel ils sont soutenus, encadrés et accompagnés. Sa spécificité : son ouverture au public de par la nature des activités qui y sont développées et dont le rôle intégrateur est très important.